est-ce que...?

je me demande si je prends soin de moi autistement parlant, est-ce que les gens ne vont pas mélanger le fait que j'ai des besoins spécifiques, et une incapacité à m'occuper de mes enfants?

la journée pour moi doit se dérouler ainsi en terme minimum de prévisibilité: à MON rythme j'utilise le time-timer
réveil calme 20 min.

petit-déjeuner

ménage 30 min (les enfants jouent dans la chambre)

les enfants se lavent, et s'habillent avec ma guidance

ils vont jouer dehors, ou je leur donne un jeu ou à faire une activité

je vais à mon ordi , 30 min

je prépare le repas(les enfants jouent encore dehors ou je leur donne une autre activité)

à l'heure du repas, je les appelle

après le repas, laver table, balayer cuisine, faire vaisselle

suspendre une lessive

sieste( 3h)

préparer gouter pour enfants

après, activité physique ensemble , foot, commissions, promenade,etc

après les enfants jouent dehors avec leur petits copains(moi je reste au calme plier des habits tranquillement, ou lire, ou dessiner,etc 30 min)

je prépare le repas du soir, je m'assied un peu à la cuisine je lis le journal

nous mangeons

douche ou lavage, et mise en pyjama

moi je vais à l'ordi , les enfants jouent dans leur chambre ou regardent la télé 30-45 min

je prépare les chambres des enfants pour le coucher

je les envoie faire leur pipi du soir, je les couche

après soit je plie des habits en regardant la télé si j'ai envie, soit je viens à l'ordi jusqu'à quand les enfants dorment, et après je visionne un programme tv x ou y

au lit à 22h45 au plus tard



maintenant, une journée telle qu'elle se déroule réellement

les enfants se réveillent avant moi et font des bêtises, renversent des tubes et des pots de shampoing, ils crient et tapent les pieds. je dois me lever en bondissant

je prépare le petit-déjeuner, je suis en surcharge sensorielle

le petit déjeuner est très stressant

après ils vont jouer dans leur chambre, je prends quelques minutes pour me calmer, je n'arrive à faire qu'une tâche ou deux par matinée, car recommencer une tâche(tâches sont trop souvent interrompues) de manière cohérente et donner suite à ma journée selon les priorités (de mon plan journalier)serait trop dur .

ainsi tout va trop vite puisque mon rythme ne correspond jamais à celui exigé pour faire tout ce qu'il y a à faire. je suis rapidment épuisée

j'ai demandé de l'aide pour l'administration, mes enfants vont à la garderie 3 h/ jour, alors je n'ai que la possibilité de faire dans l'urgence les tâches indispensables(recurer, la lessives, les téléphones).

tous les 4-6 mois, les enfants sont pris en w-end par untel ou untelle ici et là

je peux pas continuer comme cela, mais j'ai très peur aussi qu'on veuille m'enlever mes enfants pour cela même.
que feriez-vous, qu'en pensez-vous? comment me respecter sans craindre le fait qu'on me juge inapte à élever mes enfants??

Je passais par là, profitant du rétablissement (pas temporaire, j' espère) de ma ligne téléphonique (toujours en travaux pour cause d' installation ADSL), avant d' aller au lit (à 4h du mat !!! Grrrr !!! J' ai passé une partie de la nuit à me battre avec mon nouveau modem !!!) mais je ne veux pas partir sans te dire que je suis de tout coeur avec toi, Marie-Flore.
Je suis trop fatiguée pour répondre à ton message maintenant, mais j' essaierai après quelques heures de sommeil, et si j' ai toujours ma ligne téléphonique pour me connecter à internet.

En tout cas, ce que tu décris a été mon quotidien aussi pendant plusieurs années avec mes 3 fistons.
Je ne connais pas la législation Suisse, mais je ne crois pas que l' on enlève des enfants à leur mère si elle n' a commis aucune faute (maltraitance, négligeances, etc.) En l' occurence, plutôt que de t' enlever tes enfants, on devrait t' apporter de l' aide pour la vie quotidienne.

Courage mon amie !
Et à bientôt

.
.

.

..
.

.

.

.

..

Je suis d' accord avec Eric sur le fait que l' absence de père, ou d' un homme (ami, frère, etc.) peut compliquer la situation. Je l' ai très bien ressenti avec mes enfants.
Quoique l' on dise, quoique l' on fasse, un enfant ne se comporte pas de la même façon selon qu' il vit avec sa mère seule ou avec ses deux parents (ou à défaut, avec maman qui reçoit de l' aide de la part d' un homme de son entourage). Eh oui, l' homme représente la force, la sécurité, l' autorité, les limites... la présence d' un homme, pas forcément à demeure mais réellement impliqué dans la vie familiale, rassure les enfants (et la maman, qui, soulagée d' une partie du fardeau se trouvera moins fatiguée et plus disponible pour ses petits poussins).

Je suis également d' accord sur le fait qu' une maman autiste non déficiente intellectuellement donne généralement une meilleure éducation à ses enfants qu' une maman NT. Mais c'est un point de vue personnel, et il est probable que beaucoup de personnes NT me contrediraient.
De ma propre expérience et des témoignages que j' ai lus ou entendus, je retiens que nous (mamans autistes) inculquons à nos enfants des valeurs morales élevées. Tes enfants, Marie-Flore, sont encore trop petits pour que tu t' en rendes compte, mais tu verras le fruit de tes efforts dans quelques années.

Mes enfants ont été tous les trois très difficiles à élever. J' ai passé la majeure partie de ma vie de mère toute seule avec eux. Deux de mes trois fils étaient hyperactifs. Tous les trois m' en ont fait voir de toutes les couleurs. Bien des fois j' ai eu envie de les jeter par la fenêtre
(c'est une image, pas du premier degré, lol).

La spécialité de mes deux ainés, était de se disputer (et même se bagarrer assez violemment parfois) à longueur de journée, tous les jours, et systématiquement le matin au réveil. La grasse matinée, je ne connaissais pas, à l' époque. Quand j' essayais de dormir un peu le dimanche matin, j' étais réveillée en sursaut vers 7h30 par les hurlements de mes deux chérubins qui se battaient comme des chiffonniers.

L' ambiance à la maison c' était rock'n roll !!!

J' étais constamment épuisée, en surcharge sensorielle et saturée de stress.
Moi aussi je faisais tout dans l' urgence, tout le temps. Je ne vivais pas à mon ryhtme, j' étais en sur-compensation et en sur-régime 24h/24, 7 jours/7, d' un bout à l' autre de l' année.

Certains jours j' étais complètement désespérée.
Mais j' avais de grandes consolations, surtout quand je voyais le comportement des autres enfants. Les miens ne mentaient pas, ne volaient pas, étaient honnêtes, sincères, francs, droits, loyaux, je pouvais leur faire totalement confiance.
En plus ils respectaient la vie, adoraient les animaux, étaient écologistes, s' intéressaient à tout, lisaient beaucoup, aimaient apprendre, étaient créatifs, avaient le sens de l' humour, avaient un grand sens de la justice, étaient toujours prêts à défendre les plus faibles... d' ailleurs, tout cela les rendait trop différents des autres enfants et ils devaient se donner beaucoup de mal pour se faire des amis.

Quand je voyais certains de leurs camarades qui pourtaient vivaient dans des familles classiques (avec un père ET une mère) avec des parents normaux et étaient terriblement mal éduqués (mensonges, vols, cruauté, etc. Certains de ces enfants mentaient même à leurs propres parents !) je me disais que finalement je m' en sortais plutôt bien. Tout était beaucoup +++ difficile pour moi que pour une mère normale, mais au moins j' avais des enfants irréprochables en termes de qualités humaines et de valeurs morales.

Je vivais moi aussi avec la crainte d' être considérée inapte à éduquer mes enfants et qu' ils soient placés à la DDASS.

Et pourtant, une fois devenus adultes, mes deux ainés m' ont dit qu' ils m' étaient reconnaissants de l' éducation que je leur ai donnée, et ils m' ont félicitée pour mon courage.

Et moi je suis fière d' eux. Parce que je sais qu' ils ont souffert d' avoir une maman différente et qu' ils ont été assez solides pour affronter certaines difficultés que cela comportait.

Il y a 10 ans, je ne voyais pas la fin du supplice qu' était souvent mon quotidien de mère seule. Aujourd' hui, je me dis que cela valait la peine de me donner tant de mal. Mes fils (du moins les deux grands, puisque je ne sais pas comment a évolué le petit dernier dont tu connais l' histoire) sont de jeunes adultes dotés de qualités morales admirables.

Marie-Flore, tu ne peux pas tout faire. Tu n' es pas un robot, tu es un être humain avec des limites physiques et psychologiques, comme tous les êtres humains. Je te conseillerais de te fixer des priorités et de ne pas te mettre la pression par rapport aux choses que tu n'as pas faites.

Quand mon 3ième enfant est né, j' ai compris qu' il était indispensable que je change mes priorités. J' étais toute seule avec mes 2 grands et ce petit bébé qui venait de naitre. Pour arriver à gérer la situation, il allait falloir que je soie moins exigeante envers moi-même. Par exemple: tant pis si la journée s' était déroulée d' une façon que je n' avais pas prévue, tant pis si je n' avais pas eu le temps de faire le repassage, tant pis si je n' avais pas respecté mon planning de A à Z.
Les priorités que je m' étais fixée: la santé des enfants, leur scolarité, leur épanouissement, leur sécurité, leur éducation, ma santé, la tenue de la maison.

Concrètement:

Veiller à ce que les enfants aient une alimentation équilibrée, une hygiène corporelle impeccable, qu' ils portent des vêtements propres, qu' ils dorment suffisamment... les emmener chez le dentiste, les faire soigner quand ils sont malades, leur offrir des livres, les emmener à la bibliothèque, jouer avec eux, faire des activités avec eux (aller au ciné, se promener, visiter des musées et des expos, les emmener voir des spectacles pour enfants, faire des jeux de société, aller à la mer, etc.), leur apprendre les règles de sécurité dans la rue, à la maison, etc. Parler avec eux, les écouter me parler de leurs passions ou me raconter leur journée, les aider à faire leurs devoirs, les encourager à découvrir de nouvelles activités, encourager leur sens artistique...

M' autoriser le droit de faire une sieste pendant qu' ils sont à l' école et/ou à la garderie, même si je n' ai pas fini le ménage "je n' ai pas passé l' aspirateur, tant pis je le ferai demain, là je suis fatiguée il faut que je me repose).

Ne pas m' imposer des tâches trop nombreuses dans la même journée.

A cette époque j' avais un planning comportant la liste de tâches quotidiennes fixes et obligatoires réparties par tranches horaires, avec heure de début et heure de fin (entretien ménager, préparation des repas, courses, devoirs des enfants, vaisselle...)
+ un planning hebdomadaire, par exemple: lundi = jour de repassage, mardi = jour de couture, mercredi= jour des enfants (sortie et/ou activités à la maison), jeudi= nettoyage à fond d' une pièce, vendredi= marché le matin, repassage l' après-midi, samedi et dimanche = carte blanche.

Par contre, je n' avais presque pas de temps pour moi. Après la naissance du petit dernier, j' étais tellement débordée que certains jours je n' avais même pas le temps de prendre ma douche, et tellement fatiguée que je me couchais à 21h comme les enfants.
Il a fallu que j' attende qu' il aille à l' école maternelle, à 3 ans, pour que je retrouve le temps de faire des activités personnelles.

Voilà, Marie-Flore, j' espère que mon expérience te servira un peu et te rassurera.

Ce que je ferais à ta place ? Je m' imposerais seulement une tâche difficile par jour, en plus des tâches quotidiennes obligatoires.
Et je me dirais que ce n' est pas grave si je n' ai pas eu le temps de la finir. Que le principal est que je m' occuppe des enfants, le reste peut attendre demain.

Bisous
A bientôt Marie-Flore

bonjour,

vos tmoignages me sont trèèèès utiles, je me sens rassurée, à ceci près que j'ai très peur de voir mes enfants souffrir à cause autisme, sinon, je comprends qu'au risque de m'épuiser irréversiblement, je me dois de faire autistement attention à moi...

donc... j'emploie depuis aujourd'hui des pictos avec mes enfants, le time timer, des renforcateurs, le retrait d'attention...activités ludiques première partie de matinée, physique la deuxième partie de la matinée...

dans cette matinée je prépare le déjeuner en silence avec la musqiue aux oreilles, les jumeaux jouent dans leur chambre...

après déjeuner je fais le ménage , les jumo évoluent dans salon et chambre, j'évolue de manière transparente, en veillant simplement à l'application du respect et aux mises en danger des enfants pour eux-mêmes.

après je me mets au salon je fais une activité à une table et eux à une autre table...au salon, de la musique douce...

après nous partons au terrain de football ou je les envoie jouer dehors et je reste donc seule pour aller à l'ordi ou faire une tâche à mon rythme....

jusqu'à l'heure de penser au repas midi

après repas, télévision 30 min, émission animaux ou sport ou musique(mezzo ou mtv) après activités ensemble ou jeu dehors pour eux...

vient le gouter, ils me disent s'ils veulent ou non retourner jouer dehors après le gouter, et sinon ils ont trois activités proposées, ils en choisissent une... je la colle sur leur emploi du temps ("activité en cours"), puis après il en choisissent encore une, la troisième...et voilà 10 min. max. par activité.

moi pendant ce temps, soit je fais ménage soit je gravite à mon rythme, transparente, dans mes intérêts spéciaux!

après on se regarde du sport ou des dessins animés 30 min, selon qu'ils ont envie de me parler ou pas( le sport= beaucoup de questions, les dessins animés= silence quasi absolu!)

moi après un moment je me lève et je vais tranquillement préparer le repas, seule, porte cuisine fermée, musique...du calme en somme! ils aiment bien après un moment venir me voir finir le repas.

nous passons à table, après repas pyjama, jeux dans leur chambre 10 min, puis, deux petits dessins animés ou une petite émission animaux que nous regardons ensemble, et nous faisons en même temps le calin du soir, les corps se détendent...

après pipi du soir, bisou/calin et coucher!

je crois qu'en les cadrant et en me mettant moins de pression , cela sera moins insupportable sensoriellement, et donc économie en terme de fatigue...

merci pour votre présence les amis...merci

Bravo Marie-Flore ! Excellente organisation !

Hé bien, je te souhaite bonne continuation. Et courage pour garder le rythme et faire face aux inévitables petits (ou grands) imprévus.

Au fait, mon psy m' a conseillé de commander un time-timer pour moi chez Hop Toys. J' avais complètement oublié, lol.

Encore une fois, bravo et courage pour la suite, mon amie !

.

J' ai connu une dame NT qui était mariée à un homme Asperger, et ils ont plusieurs enfants ensemble (aux dernières novuelles ils étaient encore mariés).

Sur Satedi, il y a Marc et Danielle, qui sont tous les deux Aspies et qui viennent d' avoir un bébé ensemble (pour info, Danielle a participé à une émission de Delarue, il y a 2 ans je crois, et Marc qui était dans le public a pris la parole un instant).

Toujours sur Satedi, j' ai lu des témoignages, dont un assez récent, de femmes NT mariées avec des hommes Asperger et ayant eu des enfants avec eux.

pour moi un calin de maman autiste, c'est donner sa tendresse et son amour à ses enfants selon comment les problèmes sensoriels(qui varient d'une femme à l'autre) le permettent... je sais pour moi, que je suis presque toujours l'initiatrice du calin, je sens ma tendresse, mais je sens pas physiquement le contact de ma main sur ma fille ou mon fils... de même, je gère leurs initiatives de calins ainsi... si je suis au bord du réveil le matin et qu'ils viennent vers moi, ils sont doux et sans imprévisibilité, je ne crains pas comme plus tard qu'ils me bondissent dessus et que ma réaction soit immédiatement de les retirer de moi...

plus tard dans la journée, je leur explique qu'ils doivent m'avertir : mama j'aimerais un calin, et moi je leur réponds: d'accord, mais maintenant tu restes contre moi et tu me montes pas dessus, tu touches pas mon visage parce que tu vois je sens, j'entends et je vois trop bien, alors mets toi contre moi et je te caline, ou alors tu peux caliner mon bras et monter sur moi , mais pas ceci ou pas cela...etc...


je sais que je ressens mon amour pour eux, je sais aussi que la sensation de leur peau, ou de mes mains sur leur peau est un msytère autant que quand je regarde ma main posée sur ma cuisse ou mes doigts qui touchent ces lettres au moment ou je vous écrit...

Pour moi, les calins de maman autiste c'est à peu de choses près comme pour toi, Marie-Flore.
Sauf que je n' ai jamais expliqué à mes enfants pourquoi je ne supportais pas ceci ou cela à tel ou tel moment.

L' imprévisibilité, c' était ma hantise. Mes enfants, quand ils étaient petits, me sautaient parfois dessus le matin quand je dormais, sans attendre que je sois réveillée. J' avais alors une réaction brutale, à cause du stress, parce que mal réveillée et n' ayant pas encore retrouvé mes esprits, je criais et je les écartais assez brusquement. Il ne faut jamais me réveiller en sursaut, c'est dangereux pour moi... mais comment expliquer cela à de tout-petits enfants ?

Pour en revenir à l' imprévisibilté, cela a été mon cauchemar permanent durant les années où mes enfants vivaient avec moi. Deux enfants hyperactifs à gérer + un ado en crise.... je vous laisse imaginer, tout en sachant que cela dépasse les limites de ce qu' un être humain peut imaginer.

Bref, revenons aux câlins. En fait, seulement un de mes trois enfants, le petit dernier, aimait les câlins. Les deux premiers n' aimaient pas les bisous ni la proximité physique. Au fur et à mesure qu' ils grandissaient, ils s' éloignaient de plus en plus de moi physiquement. Et même entre eux, ils ne se touchent pas. Aujourd' hui, ils sont âgés respectivement de 27 et 23 ans. Quand ils se voient, ils ne se font pas la bise comme les fréres NT, ils se serrent la main. Idem, avec leurs pères: pas de bisous, uniquement serrage de main. Et cela fait plusieurs années que c' est comme ça.
A moi, ils me font la bise quand nous nous retrouvons, mais nos contacts physiques s' arrêtent là. Jamais d' embrassades, jamais de démonstrations de tendresse, et pourtant nous nous aimons beaucoup.

Mon plus jeune fils, lui, a toujours été très tendre, très câlin et très demandeur de bisous, de caresses et de papouilles. Quand il est né, j' étais devenue plus "civilisée", il n' a pas subi les conséquences de mon autisme mal géré qu' ont connu ses frères ainés. . C' est probablement pour cela que j' ai pu toujours répondre à ses demandes de câlins. Si mes fils ainés avaient été comme lui, étant donné que j' étais très jeune et qu' à l' époque mes troubles autistiques étaient très nombreux, très intenses, extrêmement envahissants, et que je en savais pas du tout les gérer, j' aurais éprouvé de très grosses difficultés. Mais la vie a bien fait les choses, au moins sur ce plan-là.

salut marie-flore ,

ce que tu raconte est trés touchant , ( je m'excuse , je ne te connais pas et je te tutoie ) , mais sache qu'il y a beaucoup de mére NT qui je le sais sont bien moins aptent qu'une mére TED à prendre soins de leurs enfants , voir de ceux des autres .

la preuve est trés simple , toi tu programme pleins de choses à l'avance ( crainte d'oublier ou de mal faire ) , mais les méres NT ,elles ne se soucie pas du quart , pas toutes , mais beaucoups , et donc leurs enfants grandissent tels des plantes qu'il faut arrosées tout les jours , mais les enfants en premier ils leurs faut de l'attention , de l'amour et de l'écoute , et tout cela tu le décris à merveille , donc ne change rien à ça c'est toi qui a la bonne vision de la chose .

bon courage et bonne chance

PS: je suis NT , mais j'ai une vue de ce que tu peux vivre chaques jours .

amicalement